La politique d’emprunt du gouvernement mexicain au cours des dernières années, combinée à la performance des exportations, a entraîné une augmentation des paiements d’intérêts sur la dette extérieure du secteur public, qui sont passés de 2,1% des exportations totales en 2018 à 1,9% des exportations totales en 2022.

Les coûts de financement de la dette extérieure du secteur public se sont élevés à 10,8 milliards de dollars en 2022, contre 10,4 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 4,4% en termes nominaux.

Les paiements du principal et du service des intérêts de la dette extérieure du secteur public ont représenté 4,1 % du PIB en 2022, contre 4,4% du PIB en 2021.

À l’exception des mesures prises pour faire face à la pandémie, la politique budgétaire mexicaine est restée restrictive afin de maintenir le solde budgétaire sous contrôle.

En novembre 2019, la Loi d’austérité républicaine a été adoptée, qui vise à contribuer à la bonne gestion des ressources publiques et se concentre principalement sur la réduction des dépenses courantes non prioritaires.

Puis, en 2020, le gouvernement fédéral a introduit des mesures fiscales pour minimiser les effets de la pandémie de Covid-19 sur la santé et l’économie, pour un montant estimé équivalent à 2% du PIB.

Politique d’endettement

En revanche, des réductions de dépenses ont été actées, à l’exception des programmes prioritaires.

Dans l’ensemble, les finances du gouvernement fédéral mexicain se sont améliorées entre 2018 et 2019, année où un déficit d’environ 2% du PIB a été enregistré.

Avec la loi d’austérité républicaine, une tentative a été faite pour réduire le déficit ; cependant, dans le sillage de la récession économique causée par la pandémie, il y a eu une détérioration de la collecte des recettes et une augmentation des dépenses (bien que modérée).

Le déficit du gouvernement fédéral a atteint 2,5% et 3,1% du PIB en 2020 et 2021, respectivement.

Le PIB du Mexique a augmenté de 3,1% en 2022, sous l’effet d’une forte activité manufacturière et d’une consommation locale robuste, en particulier au cours du second semestre de l’année, durant lequel le taux de croissance a été de 4,0%.

En outre, le secteur extérieur a soutenu la croissance, et le commerce international et les envois de fonds ont atteint des records sur douze mois en avril 2023, avec respectivement 1,200 milliards de dollars et 60,3 milliards de dollars.