Le Mexique dispose d’un système national de coordination fiscale (SNCF) auquel participent l’État fédéral et les entités fédérales.
Par l’intermédiaire de la SNCF, l’État fédéral transfère aux entités fédérales des «parts fédérales», c’est-à-dire un pourcentage de la perception fiscale et non fiscale fédérale.
L’État fédéral ne précise pas l’usage qui doit être fait des «actions fédérales» qui sont extrêmement importantes pour certaines entités fédérales, ce n’est pas pour rien qu’elles représentent plus de 85% de leurs revenus totaux.
A travers la SNCF, outre les «contributions fédérales», l’État fédéral finance les services publics décentralisés, comme l’éducation et la santé publique, par le biais de «contributions».
Coordination fiscale
Contrairement aux «actions fédérales», les «apports» doivent être utilisés à des fins déterminées, c’est pourquoi les entités fédératives doivent rendre compte à l’État fédéral de l’usage fait de ces apports.
La Constitution, les lois édictées par le Congrès de l’Union et les traités internationaux constituent la norme suprême.
Les lois et décrets fédéraux sont suivis de constitutions et de lois infra-fédérales.
La procédure législative n’a pas changé depuis le dernier examen en 2017.
En général, les projets de loi ou les décrets sont débattus dans les deux chambres du Congrès de l’Union.
Ceux-ci sont présentés devant l’une ou l’autre des deux Chambres, sauf lorsqu’ils traitent des emprunts, des contributions, des impôts et du recrutement des troupes, auquel cas ils doivent être débattus au préalable par les députés.
La chambre dans laquelle commence la procédure législative est la chambre d’origine (CO) et l’autre est la chambre de révision (CR).