La Chambre mexicaine des mines (Camimex) a mis en évidence les 10 minéraux essentiels pour les technologies énergétiques propres.
Ces minéraux sont: le cuivre, le cobalt, le nickel, le lithium, les terres rares, le chrome, le zinc, le platine, l’aluminium et l’argent.
Selon Aspen Technology, la demande d’un large éventail de métaux et de minéraux, tels que le lithium, le nickel, le cobalt et le cuivre, devrait augmenter en raison de l’électrification et de la transition énergétique.
Selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), intitulé «The Role of Critical Minerals in Clean Energy Transitions» et publié en mai 2021, l’électrification accrue pourrait multiplier la demande de lithium par 40 d’ici 2040 et celle de cobalt par 25.
Dans son rapport de durabilité 2023, Camimex affirme que la transition énergétique sans métaux et minéraux est inconcevable.
Leur utilisation dans les technologies renouvelables et les applications industrielles innovantes génère une nouvelle demande d’investissement.
Du point de vue de Camimex, avec le secteur solaire qui devrait consommer 888 millions d’onces d’argent au cours de cette décennie, et l’industrie croissante des véhicules électriques qui nécessite 55 millions d’onces chaque année, le photovoltaïque et les véhicules électriques sont sans aucun doute les sources les plus importantes de la demande de métaux et de minéraux tels que l’argent, le cuivre, le lithium, le zinc, entre autres.
Minéraux essentiels
Camimex a fait valoir que l’avenir d’une transition énergétique sûre dépend d’une chaîne de valeur solide dans l’approvisionnement de certains minéraux clés, car les énergies renouvelables et les véhicules électriques nécessitent plus de minéraux essentiels, tels que le cuivre, le lithium, le nickel, le cobalt et les éléments de terres rares, que les technologies traditionnelles.
En 2021, l’AIE a publié un rapport spécial projetant les besoins futurs en minéraux selon différents scénarios climatiques et technologies énergétiques.
Pour ce faire, certaines énergies à faible teneur en carbone ont été prises en considération, telles que l’énergie solaire photovoltaïque à grande échelle et distribuée, l’énergie éolienne, l’énergie solaire à concentration, l’énergie hydroélectrique, l’énergie géothermique, l’énergie nucléaire et la bioénergie.
Les besoins en métaux et minéraux pour les véhicules électriques (VE), les batteries et l’hydrogène au cours de la période 2030-2040 ont également été intégrés dans l’analyse.