Les dépenses de consommation aux États-Unis ont augmenté de 3,1% au troisième trimestre 2023 par rapport à la période précédente, en données corrigées des variations saisonnières.

Les dépenses de consommation aux États-Unis ont ainsi contribué à hauteur de 2,1 points de pourcentage à l’augmentation du PIB réel.

Il reste à voir si les consommateurs seront en mesure de maintenir ce rythme de dépenses, compte tenu notamment des informations récentes selon lesquelles la surabondance d’épargne résultant des mesures de relance de l’ère pandémique a probablement été épuisée. 

Étant donné que les dépenses de consommation se réfèrent au montant total de l’argent que les gens dépensent en biens et services, cet indicateur est crucial pour mesurer la santé globale de l’économie, car il représente une part importante du PIB d’un pays.

Dépenses de consommation

Auparavant, ces dépenses ont augmenté de 3,8% au premier trimestre 2023, puis de 0,8 % au deuxième trimestre, selon les données du Ministère américain du commerce.

L’économie américaine a progressé de 4,9% au troisième trimestre 2023 et est maintenant en hausse de 2,9% en glissement annuel par rapport à son niveau du troisième trimestre 2022. 

Les données du PIB pour le trimestre le plus récent représentent le taux de croissance le plus rapide pour un trimestre depuis 2014. 

En ce qui concerne l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que les progrès réalisés dans la lutte contre l’inflation ont entraîné un ralentissement de la croissance économique. 

Économie mondiale

Dans ses Perspectives de l’économie mondiale d’octobre 2023, le FMI prévoit que la croissance de la production économique mondiale devrait ralentir, passant de 3,5% en 2022 à 2,9% en 2024. 

Il prévoit également que la croissance économique dans les économies avancées chutera de 2,6% en 2022 à 1,4% en 2024.

Pour les États-Unis, la croissance devrait être de 2,1% en 2023 et de 1,5% en 2024. 

Les prévisions sont révisées à la hausse de 0,3 point de pourcentage en 2023 et de 0,5 point de pourcentage en 2024, par rapport aux projections de l’actualisation de juillet 2023, en raison de l’augmentation de l’investissement des entreprises au deuxième trimestre et de la résistance de la croissance de la consommation, reflétant un marché du travail toujours tendu.