La Chine et les Philippines ont été les principales destinations des exportations brésiliennes de viande de porc au premier semestre 2024.
Le volume total des ventes extérieures de cette viande en provenance du Brésil au cours du premier semestre de l’année en cours s’est élevé à 613,790 tonnes, ce qui représente une augmentation de 4,1% par rapport à l’année précédente.
En revanche, la valeur de ce même indicateur a baissé de 8%, pour atteindre 1,3 milliard de dollars.
Exportations brésiliennes
Selon le Ministère brésilien de l’industrie, du commerce extérieur et des services, les principales destinations de ces exportations sont les suivantes:
- Chine: 127,995.
- Philippines: 84,279.
- Hong Kong: 51,918.
- Chili: 50,346.
- Singapour: 41,459.
L’histoire
Martin Afonso de Souza a introduit la viande de porc au Brésil en 1532, en apportant du Portugal des races telles que l’Alentejana, la Transtagana, la Galega, la Bizarra, la Beiroa et la Macao.
Pendant la période coloniale, le porc est devenu un ingrédient clé de la feijoada, un plat traditionnel brésilien créé par les esclaves.
Ils utilisaient les parties les moins désirables du porc, telles que les pieds, les langues et les entrailles, mélangées à un bouillon de haricots pour préparer ce ragoût populaire.
Commerce international
À l’échelle mondiale, les exportations de viande de porc, tous pays confondus, ont augmenté de 6,6% par rapport à l’année précédente, pour atteindre 36 milliards de dollars.
Voici les six premiers pays, en millions de dollars:
- Espagne: 6,76 milliards.
- États-Unis: 6,05 milliards.
- Allemagne : 4,12 milliards.
- Pays-Bas : 3,06 milliards.
- Canada: 2,67 milliards.
- Brésil: 2,63 milliards.
Selon la FAO, la croissance économique des principaux marchés de la viande reste relativement lente.
La Chine restera le plus grand marché de la viande, mais sa reprise économique est incertaine.
Le rôle de la Chine sur le marché mondial de la viande reste vital et, bien que sa part dans le commerce mondial ait diminué par rapport à son apogée, la FAO s’attend à ce qu’elle représente 16% du marché d’ici 2033.
Certains signes indiquent que la Chine pourrait devenir de moins en moins dépendante des importations de viande de non-ruminants.
Depuis 2020, la réduction des importations de viande de porc a affecté la production de trois des quatre principaux exportateurs (États-Unis, Union européenne et Canada).
En revanche, le Brésil a vu sa production augmenter, en grande partie grâce à la dépréciation de sa monnaie, qui a rendu son secteur plus compétitif au cours de la dernière décennie.