Affaires mondiales Canada a décrit plusieurs des défis auxquels est confrontée l’industrie minière mexicaine en termes de fiscalité, de sécurité et de réglementation.
La valeur de la production minière et métallurgique du Mexique était de 261 milliards de pesos. Ce chiffre est en baisse de 17,6% par rapport à l’année précédente, selon les données de Camimex.
En dollars américains, cette même valeur était de 14,7 milliards, soit une baisse de 6,5% d’une année sur l’autre.
Industrie minière
Affaires mondiales Canada souligne que le cadre fiscal mexicain constitue un obstacle à l’attraction d’investissements dans l’industrie minière, car il impose un fardeau important aux investisseurs étrangers en raison de la position du gouvernement à l’égard de l’exploitation minière. En particulier, la non-déductibilité des dépenses d’exploration continue d’avoir un impact négatif sur les entreprises engagées dans cette étape clé du secteur.
En outre, la sécurité constitue un autre défi majeur. La présence de cartels de la drogue dans les régions où les investissements miniers sont importants a conduit à la suspension et à la fermeture de projets, ce qui affecte la viabilité et le développement de l’industrie.
Du point de vue du gouvernement canadien, d’autres défis sont liés aux nouvelles mesures limitant les impacts sociaux sur l’environnement et à l’excès de bureaucratie.
Charge fiscale sur l’exploitation minière
Pour l’année fiscale 2025, le gouvernement mexicain a proposé au Congrès d’augmenter les droits miniers dans le cadre de l’initiative de la loi sur les recettes fédérales.
Le ministère des finances a proposé d’augmenter les droits miniers spéciaux et extraordinaires de 7,5% à 8,5% et de 0,5% à 1%, respectivement.
Fin 2013, une nouvelle loi mexicaine sur l’impôt sur le revenu a été promulguée et est entrée en vigueur le 1er janvier 2014.
Les principales dispositions de la réforme fiscale mexicaine sont les suivantes:
- Une nouvelle redevance minière de 7,5%.
- Nouvelle taxe environnementale de 0,5% des revenus bruts provenant de la vente d’or et d’argent.
- Le taux de l’impôt sur les sociétés restera à 30%, éliminant la réduction prévue à 29% en 2014 et à 28% en 2015.
- Suppression de l’IETU.
- Réduction de la déductibilité de divers avantages sociaux.
- Suppression de l’option d’amortissement accéléré pour les immobilisations.
- Suppression de 100% de la déduction des frais d’exploration pour la localisation et la quantification de nouveaux gisements en période de pré-exploitation. Ces frais d’exploration seront amortis linéairement sur 10 ans.