30 Janvier 2025

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Les exportations américaines de viande de porc vers la Chine

28 enero, 2025
Francés
Exportações de carne suína dos EUA para a China

Les exportations américaines de viande de porc vers la Chine ont chuté quatre années de suite, de 2021 à 2024.

La trajectoire de ces expéditions s’est effondrée, passant de 1,648 milliard de dollars sur l’ensemble de l’année 2020 à 311 millions de dollars sur les 11 premiers mois de 2024.

La Chine est le cinquième plus grand marché pour les ventes de porc américain à l’étranger, derrière le Mexique, le Japon, la Corée du Sud et le Canada.

Exportations américaines de viande de porc

Le 15 janvier 2020, l’ancien président Donald J. Trump a signé un accord commercial avec le vice-premier ministre de la République populaire de Chine, Liu He. Cet accord visait à répondre aux préoccupations de longue date du gouvernement et des entreprises américaines concernant les pratiques déloyales de la Chine en matière de commerce et de technologie.

Voici l’évolution des exportations américaines de viande de porc vers la Chine, en millions de dollars:

  • 2018: 199.
  • 2019: 856.
  • 2020: 1,648.
  • 2021: 885.
  • 2022: 522.
  • 2023: 386.
  • 2024 (janvier-novembre): 311.

Restrictions commerciales

Les droits de douane de rétorsion imposés par la Chine dans le cadre des enquêtes 301 et 232 restent en place et constituent un obstacle majeur aux exportations de viande de porc des États-Unis. Alors que l’exemption tarifaire de la section 301, mise en œuvre en mars 2020, a favorisé les exportations de bœuf et de porc, les droits de 25 % de la section 232 sur l’acier et l’aluminium maintiennent les États-Unis dans une position désavantageuse par rapport aux autres fournisseurs. 

En outre, les exportations américaines de certaines découpes, telles que les jambons et les piques-niques, font l’objet de rabais par rapport aux concurrents, ce qui affecte les prix pour les producteurs.

Les principaux défis en matière d’accès au marché comprennent la tolérance zéro de la Chine à l’égard des bêta-agonistes approuvés par le Codex, la suspension immédiate des établissements en cas d’infraction et les exigences strictes en matière de tests visant à garantir l’absence de ractopamine. 

La Chine rejette également des produits pour des maladies non liées à la sécurité alimentaire et applique des politiques de tolérance zéro pour les agents pathogènes présents dans la viande crue. Enfin, le décret 248 impose de nouvelles exigences en matière d’enregistrement pour les usines exportatrices, ce qui pourrait annuler les progrès réalisés dans le cadre de l’accord de phase 1. L’USMEF considère qu’il est essentiel de maintenir le processus d’enregistrement actuel convenu dans cet accord.