Le gouvernement américain procède périodiquement à des évaluations de la réforme du travail au Mexique.
Le Mexique a adopté une réforme du travail le 1er mai 2019. Après des années de débat, la nouvelle loi vise à renforcer les droits des travailleurs.
Réforme du travail au Mexique
Aux États-Unis, le Comité interagences de suivi et d’application du ACEUM (CIL) recueille et évalue en permanence des informations sur la réforme du travail au Mexique.
Conformément à la loi de mise en œuvre du ACEUM, l’ILC soumet des rapports semestriels détaillés au Congrès américain sur cette question.
En outre, la loi a créé le Conseil indépendant d’experts du travail du Mexique, qui recueille également des informations et fournit au Congrès américain un examen indépendant des progrès réalisés par le Mexique dans le cadre de sa réforme du travail.
En outre, la section 2(d) du mémorandum présidentiel «U.S. Trade Policy First» charge l’USTR de mener des consultations publiques pour recueillir des informations sur le fonctionnement du ACEUM.
Jamieson Greer, candidat au poste de représentant américain au commerce, a déclaré la semaine dernière que si sa nomination était confirmée, il examinerait toutes ces informations afin d’évaluer les efforts déployés par le Mexique pour respecter ses obligations en matière de travail dans le cadre du ACEUM.
Réforme du travail
Le Mexique a adopté une réforme du travail le 1er mai 2019. Après des années de débat, la nouvelle loi vise à renforcer les droits des travailleurs. Tout d’abord, elle garantit le vote à bulletin secret lors des élections syndicales. En outre, elle autorise la libre adhésion aux syndicats et crée un tribunal indépendant pour résoudre les conflits du travail. Elle établit également des centres de conciliation et d’enregistrement des travailleurs. Ces organismes contribuent à la médiation des conflits et à l’enregistrement des contrats collectifs.
Par ailleurs, la réforme entrera pleinement en vigueur en mai 2023. D’ici là, l’annexe 23-A du ACEUM oblige le Mexique à se conformer à de nouvelles règles. Celles-ci comprennent l’élimination du travail forcé, la protection de la liberté d’association et l’interdiction de l’ingérence de l’employeur. Enfin, elle exige de garantir des élections libres et des tribunaux équitables.
Chaque partie au ACEUM s’engage à inscrire dans sa législation du travail la reconnaissance et le respect des droits fondamentaux des travailleurs, comme le stipule l’Organisation internationale du travail (OIT). En outre, toutes les parties ont l’obligation de veiller au respect de ces droits.
Les droits fondamentaux comprennent:
- La liberté d’association et le droit effectif à la négociation collective.
- L’élimination de toutes les formes de travail forcé et obligatoire.
- L’éradication du travail des enfants.
- L’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.