Les investissements étrangers dans l’industrie minière mexicaine (extraction de métaux métalliques) ont chuté de 82,8% en 2024, pour atteindre 360 millions de dollars, selon les données du Ministère de l’Économie.
Les minéraux métalliques comprennent notamment le fer, l’or, l’argent, le cuivre, le plomb et le zinc. En outre, les sociétés minières mettent en œuvre des processus d’enrichissement, notamment le concassage, le criblage, le broyage, la concentration magnétique, la flottation et la lixiviation, afin d’obtenir des concentrés et des précipités.
Minière mexicaine
Au cours des sept dernières années, les capitaux étrangers consacrés à l’extraction de minéraux métalliques ont connu des hauts et des bas.
Le Mexique a une longue histoire de production minière, est le premier producteur mondial d’argent et possède des mines d’or de classe mondiale. Il est également un producteur compétitif de cuivre, de fer, de plomb et de zinc.
Les investissements directs étrangers (IDE) dans l’extraction de minéraux métalliques au Mexique, en millions de dollars, sont présentés ci-dessous:
- 2018: 758.
- 2019: 661.
- 2020: 341.
- 2021: 2,648.
- 2022: 869.
- 2023: 2,090.
- 2024: 360.
Réglementation minière
En avril 2023, le Mexique a adopté une réforme minière comportant de nouvelles restrictions. Elle interdit désormais les activités dans les zones où se trouvent des masses d’eau et des réserves naturelles. Elle autorise également l’élimination des résidus sous certaines conditions et limite l’utilisation des eaux nationales pour le transport des matériaux.
En outre, elle accorde au service géologique mexicain des droits d’exploration exclusifs. Les concessions minières ont une durée de 30 ans et ne peuvent être renouvelées qu’à l’issue d’une procédure d’appel d’offres. Elles peuvent toutefois être révoquées en cas de non-respect des règles ou de fermeture de la mine.
Les nouveaux permis dépendent de la disponibilité de l’eau. La réforme établit également des règles sur les redevances et les consultations avec les communautés indigènes. Sa constitutionnalité est actuellement examinée par la Cour suprême.
Sécurité
Les opérations minières de Ternium au Mexique ont été confrontées à des problèmes juridiques et de sécurité. Certaines communautés locales ont exigé davantage d’avantages ou ont tenté d’arrêter l’exploitation minière. Bien que les tribunaux n’aient pas statué en leur défaveur, la loi permet de suspendre les permis en attendant que les litiges soient résolus.
À Aquila, la violence a augmenté en raison de la présence de groupes criminels et de conflits internes. En conséquence, Las Encinas a cessé ses activités en 2023. L’État de Jalisco, où opère le Consorcio Peña Colorada, est également confronté à des problèmes de sécurité. Si cette situation perdure, les activités minières de Ternium au Mexique pourraient être affectées, voire interrompues.