18 Avril 2025

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Commerce agroalimentaire: avantages tarifaires contre justice du travail

10 abril, 2025
Francés
Comércio agroalimentar: vantagens tarifárias vs. justiça trabalhista
Photo: Government of Aguascalientes.

Le commerce agroalimentaire entre les États-Unis et le Mexique conserve des avantages tarifaires et une tendance à la hausse.

Mais qu’en est-il des conditions et de la justice du travail au Mexique?

À cet égard, le Syndicat national de l’alimentation et du commerce (SNAC) reconnaît que le Mexique occupe une position stratégique dans le nouveau contexte commercial international. 

Commerce agroalimentaire

Grâce au Traité entre le Mexique, les États-Unis et le Canada (ACEUM), le Mexique conservera un traitement préférentiel, c’est-à-dire qu’il ne paiera pas de droits de douane sur les produits agroalimentaires qui font partie de cet accord.

«Cela représente un avantage concurrentiel très important par rapport à d’autres pays qui devront supporter des coûts supplémentaires pour entrer sur le marché américain. Dans un contexte où la demande de produits alimentaires continue de croître, cette condition peut renforcer la présence du Mexique sur ce marché et ouvrir des perspectives de croissance pour les entreprises du secteur», a déclaré le SNAC dans un communiqué de presse.

Toutefois, de leur point de vue, cette croissance doit s’accompagner d’une protection et d’une justice pour les travailleurs. 

«Alors que le Mexique est aujourd’hui l’un des principaux fournisseurs d’aliments frais et transformés des États-Unis -tels que les avocats, les tomates, les viandes et les boissons- les droits du travail de la plupart des travailleurs dans le secteur formel et en dehors de celui-ci sont systématiquement violés au Mexique», a déclaré le SNAC. 

Le SNAC a souligné que de profondes déficiences persistent dans les conditions de travail du secteur, notamment en ce qui concerne les bas salaires, les mauvais traitements, l’ingérence des employeurs dans la vie syndicale et le droit à la liberté d’association.

Des conditions décentes

En outre, le gouvernement américain a indiqué qu’il veillerait tout particulièrement à ce qu’il n’y ait pas de pratiques de dumping de main-d’œuvre, c’est-à-dire à ce que les coûts de production ne soient pas artificiellement abaissés en portant atteinte aux droits des travailleurs, à des salaires équitables ou à des conditions décentes. 

Selon le SNAC, une industrie forte ne peut pas être maintenue sur la seule base de bas salaires ou de conditions fragiles. 

En outre, selon le SNAC, la croissance économique doit aller de pair avec le respect des droits du travail. «Il est temps de consolider un modèle où les travailleurs bénéficient d’une stabilité, d’un accès à la sécurité sociale, de salaires décents et d’une participation réelle aux bénéfices de l’industrie», a-t-il déclaré.

Le SNAC, selon ses propres termes: «Nous sommes co-créateurs d’histoires à succès dans des entreprises telles que Grupo Bimbo, Grupo Mars, Mondelez, Arcor, Monte Xanic, Hershey, Comex, Alpezzi, Rich’s, Fisher and Paykel, Pastelería Ideal, parmi d’autres».

Ce syndicat, a-t-il ajouté, est présent et actif dans le cadre des normes actuelles et du ACEUM dans plus de 465 lieux de travail, dans 210 villes de 32 États et fait partie de l’histoire du Mexique depuis 104 ans.

 

 

Imagen cortesía de Redacción Opportimes | Opportimes