Un rapport du Congrès américain a donné une brève évaluation des chaînes d’approvisionnement américano-mexicaines, révélant des avantages mutuels.
De nombreux économistes attribuent à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) le mérite d’avoir aidé les industries manufacturières américaines, en particulier l’industrie automobile, à devenir plus compétitives grâce au développement de chaînes d’approvisionnement nord-américaines.
Participación de las exportaciones hacia Estados Unidos en las exportaciones totales de México (porcentaje).
Une part importante du commerce de marchandises entre les États-Unis et le Mexique a lieu dans le cadre du partage de la production, les fabricants de chaque pays travaillant ensemble pour créer des biens.
Selon la même analyse, le flux d’intrants intermédiaires produits aux États-Unis et exportés au Mexique et le flux de retour de produits finis ont considérablement accru l’importance de la région frontalière États-Unis-Mexique en tant que lieu de production.
Chaînes d’approvisionnement
Toutes les industries manufacturières américaines, y compris les véhicules à moteur et l’électronique, dépendent du soutien des fabricants mexicains.
Dans le secteur automobile, par exemple, il existe de multiples connexions entre les fournisseurs et les points d’assemblage américains et mexicains.
Une voiture produite aux États-Unis, par exemple, peut comporter des milliers de pièces provenant de différents États américains et de divers sites mexicains.
Le lieu de l’assemblage final peut avoir peu de rapport avec le lieu de fabrication de ses composants.
La plupart des économistes suggèrent que ces liens offrent des avantages significatifs en matière de commerce et de bien-être grâce aux accords de libre-échange.
Selon la Fondation États-Unis-Mexique, le «blindage allié» est économiquement sensé, car il permet aux États-Unis, au Mexique et au Canada d’utiliser plus efficacement les ressources et de maximiser l’avantage concurrentiel de chaque pays au profit de la région.
L’Amérique du Nord possède d’énormes ressources naturelles telles que l’eau et l’énergie ; des réseaux de transport et d’infrastructure avancés ; un réseau mature de chaînes d’approvisionnement intégrées, construit en 25 ans grâce aux opportunités créées par l’ALENA ; une main-d’œuvre qualifiée dont la productivité manufacturière est parmi les plus élevées au monde ; et un savoir-faire technologique inégalé qui sera essentiel dans la course à la domination de l’économie du savoir au 21e siècle.
