À la fin du mois de septembre 2022, le ministère mexicain des finances et du crédit public (SHCP) a effectué 303 examens, dont 331 procédures administratives en matière douanière (PAMA), d’une valeur approximative de 1 414,7 millions de pesos.
Les exécutions de la PAMA provenaient de visites à domicile approfondies et rapides (art. 42, sections III et V du code fiscal fédéral), de vérifications de marchandises étrangères en transport et de vérifications de véhicules étrangers en transit pour ne pas prouver l’importation, le séjour ou la possession légale de la marchandise sur le territoire national.
En ce qui concerne les contrôles du commerce extérieur effectués par le Service de l’administration fiscale (SAT), actions postérieures au dédouanement, un accent particulier a été mis de janvier à septembre 2022 sur l’identification en temps réel des comportements d’évasion dans les secteurs les plus à risque.
Ces secteurs sont, entre autres, l’automobile, la sidérurgie, le textile et l’habillement, l’électronique, les vins et spiritueux, les véhicules d’occasion et les hydrocarbures.
Le gouvernement a également contrôlé en permanence les contribuables opérant dans le cadre d’autorisations, de certifications ou de programmes de promotion du commerce extérieur tels que IMMEX, PROSEC, la certification TVA/IEPS, l’opérateur économique autorisé, les entrepôts sous douane, les décrets frontaliers, entre autres. Audit du commerce extérieur
SHCP
Afin de contribuer aux objectifs de l’institution, le programme annuel d’imposition du commerce extérieur est axé sur l’augmentation du recouvrement par l’automatisation et le développement de modèles de données afin d’améliorer et de rendre plus efficaces les processus, ce qui, au troisième trimestre 2022, représente une augmentation réelle de 3 673,4 millions de pesos (7,3 %), par rapport à la même période de l’année précédente.
Au Mexique, toutes les mesures liées au commerce extérieur, telles que l’établissement, l’augmentation, la diminution ou l’élimination des droits de douane ou des préférences tarifaires, y compris celles décrétées par le pouvoir exécutif, doivent être évaluées et approuvées par la Commission du commerce extérieur (COCEX) avant leur mise en œuvre.
Si la Commission n’approuve pas la mesure, les institutions concernées peuvent la réviser et la soumettre à nouveau.
La Commission réexamine aussi périodiquement les mesures existantes, d’office ou à la demande des parties intéressées, pour émettre des recommandations non contraignantes.
La Commission est composée du ministère de l’économie (qui la préside), du SRE, du SADER, du SEMARNAT, du SSA ; et de deux organes constitutionnels autonomes: la Banque du Mexique et la COFECE.