Selon des informations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Suisse envisage de libéraliser le commerce par correspondance des médicaments non soumis à prescription.
Conformément au postulat Stahl (19.3382) «Commerce par correspondance de médicaments non soumis à ordonnance», le Conseil fédéral a examiné les possibilités d’un commerce par correspondance sûr et de qualité pour les médicaments non soumis à ordonnance.
En général, le commerce par correspondance des médicaments est interdit en Suisse.
Toutefois, les cantons peuvent autoriser les pharmacies à le faire si la commande est accompagnée d’une ordonnance médicale.
Médicaments
Compte tenu des vastes possibilités technologiques actuelles, telles que la vidéotéléphonie, l’utilisation accrue des smartphones et les expériences tirées de la pandémie, le Conseil fédéral a décidé, le 24 novembre 2021, de soumettre une proposition visant à simplifier le commerce par correspondance des médicaments non soumis à ordonnance, tout en garantissant à tout moment la sécurité des patients et la qualité des médicaments.
L’ouverture de la consultation sur la révision correspondante de la loi sur les produits thérapeutiques est prévue pour 2023.
Un autre projet en Suisse est le message sur la loi sur l’approvisionnement en gaz : à ce jour, il n’existe pas de cadre uniforme au niveau national pour le fonctionnement de la concurrence sur le marché du gaz.
Bien que l’accord des associations de 2012 ait réglementé l’accès au réseau pour la fourniture de gaz aux grands clients industriels, il n’a pas accordé aux autres consommateurs finaux le droit de choisir librement leur fournisseur.
En 2020, la Commission de la concurrence a décidé que les petits consommateurs finaux devaient également pouvoir choisir librement leur fournisseur.
La loi sur l’approvisionnement en gaz (GasVG) vise désormais à définir des règles uniformes et claires afin qu’un marché du gaz efficace puisse voir le jour.
Un rapport de l’OMC souligne que la concurrence sur le marché intérieur et l’ouverture de l’économie suisse au commerce extérieur font partie des points faibles de l’économie. À cet égard, il convient de saluer le récent renforcement de la position sur le marché des chaînes de magasins d’autres pays.
Comment la Suisse entend-elle renforcer la concurrence entre les chaînes de distribution limitées ? La réponse de la Suisse réside dans les deux projets mentionnés ci-dessus.