Aujourd’hui, le secteur brésilien des télécommunications est totalement ouvert à la concurrence et présente une dynamique de marché différente, selon le gouvernement brésilien.
Alors que le marché de la téléphonie mobile est concentré entre les mains d’une poignée de grands opérateurs étrangers, tels que Telefónica (Espagne), Telecom Italia (Italie) et Teléfonos de México (Telmex)/América Móvil (Mexique), près de la moitié du marché de la téléphonie fixe est contrôlée par des milliers de fournisseurs régionaux.
Un changement récent a été la vente des activités mobiles d’Oi à Claro, Vivo et TIM, trois grands acteurs de ce marché.
En 2021, le Conseil administratif de défense économique (CADE) a subordonné l’opération à la conclusion d’un accord de contrôle des fusions.
Oi s’est placée sous la protection de la loi sur les faillites en 2016 et a été absorbée par Telefónica, TIM Brasil et Telmex/América Móvil, une opération qui a été approuvée par le CADE à la fin de l’année 2021.
Oi conservera ses actifs dans le domaine des réseaux de fibres optiques et se concentrera sur cette activité.
Sur le marché de détail de la large bande, les petits opérateurs et les opérateurs régionaux représentent près de la moitié des connexions à l’échelle nationale et dominent le marché dans plusieurs municipalités.
Télécommunications
L’agence nationale brésilienne des télécommunications (ANATEL) contrôle régulièrement la mise en œuvre et la gestion du programme national de portabilité des numéros et son évaluation globale est qu’il a eu un impact positif ces dernières années en termes de promotion de la concurrence et d’amélioration de la qualité globale du service dans le secteur.
Depuis 2007, la portabilité des numéros est obligatoire. Une association privée, engagée dans le cadre d’un appel d’offres public, continue de gérer la base de données centrale de référence pour la portabilité des numéros.
À l’issue de la procédure d’appel d’offres, la gestion des opérations de portabilité a été déléguée par l’ANATEL à l’Association brésilienne des ressources en télécommunications (ABR Telecom).
ANATEL supervise également l’infrastructure de gros dans le pays et compte dans son conseil d’administration des représentants des plus grands opérateurs téléphoniques, ainsi que des représentants des petits opérateurs et des opérateurs régionaux.
La migration des numéros est soumise à des conditions fixées par l’ANATEL et l’ABR Telecom, notamment à une redevance de 4,304 BRL.
En 2022, environ 700,000 abonnés fixes et mobiles au Brésil transfèrent chaque mois leur numéro vers un nouvel opérateur.
Entre 2008 et janvier 2021, 8 millions 382.861 lignes, dont 1 million 243,657 lignes fixes et 7 millions 139,204 téléphones mobiles, ont été transférées vers un autre opérateur.