Quelles sont les mesures pour lesquelles des courtiers en douane sont requis au Panama et dans quels cas des exceptions s’appliquent-elles? Le gouvernement panaméen répond par l’ensemble des questions suivantes.
Les courtiers en douane sont tenus d’assurer des opérations de commerce extérieur sûres, fiables et prévisibles, afin de respecter les fonctions et attributions du service des douanes, conformément à l’article 5 du règlement du code douanier uniforme d’Amérique centrale (RECAUCA).
Parmi ces fonctions et attributions, il y a celle d’exiger et de vérifier le respect des éléments qui déterminent l’obligation fiscale douanière, tels que la nature, les caractéristiques, le classement tarifaire, l’origine et la valeur en douane des marchandises.
Il est donc important d’avoir la sécurité de professionnels qualifiés qui traitent les questions douanières et donnent la certitude du contenu de ce qui est déclaré dans les différentes opérations douanières, comme l’exprime l’article 40 du décret-loi 1 du 13 février 2008.
Ce décret crée l’autorité douanière nationale et fixe les dispositions relatives au régime douanier, conformément à l’examen préalable prévu à l’article 74 du code douanier uniforme centraméricain (CAUCA), qui permet au déclarant de reconnaître ses marchandises sous réserve de les déclarer correctement et de s’acquitter de ses obligations douanières (fiscales et non fiscales).
Courtiers en douane
Les articles 89 et 90 du règlement régional du code douanier uniforme centraméricain et les articles 47 et 51 du décret-loi 1 de 2008 établissent la représentation légale des commissionnaires en douane pour agir et exécuter toutes les formalités inhérentes aux différents régimes douaniers dans le cadre des paramètres et des pouvoirs que la loi leur confère.
Toutefois, la loi autorise également la «non-intervention du commissionnaire en douane», qui est spécifiquement indiquée à l’article 87 du RECAUCA, et l’intervention du commissionnaire en douane dans les exportations définitives, les exportations temporaires avec réimportation dans le même État, les zones franches, les entrepôts douaniers, les exportations temporaires pour le perfectionnement passif et l’admission temporaire pour le perfectionnement actif, ou d’autres réglementés par la loi, peut être facultative.
De l’avis du gouvernement du Panama, les règles susmentionnées permettent la représentation légale du courtier en douane pour les différentes procédures douanières.
Toutefois, elles permettent également de renoncer à l’utilisation d’un courtier en douane dans les cas où la réglementation stipule que l’utilisation d’un courtier en douane n’est pas requise pour certaines opérations douanières, telles que les petits envois de nature non commerciale, ceux couverts par un formulaire douanier d’un accord de libre-échange centraméricain, ceux effectués par le biais d’un système de livraison rapide ou de messagerie, les bagages des voyageurs, les envois de secours, les échantillons sans valeur commerciale, entre autres, indiqués à l’article 87 de la RECAUCA.
Cependant, nous considérons que le Panama ne peut pas se dispenser, s’abstenir, omettre ou éliminer les agents en douane dans «toutes» les opérations commerciales, car cela générerait une incertitude et une insécurité juridique en matière fiscale, par conséquent, le règlement établit des paramètres où l’auxiliaire doit agir dans certains régimes douaniers et où l’utilisation de l’auxiliaire n’est pas obligatoire, ce dernier étant une mesure de facilitation des échanges, cependant, sans ignorer les mesures de contrôle fiscal pour assurer un commerce sûr et prévisible dans les deux sens.