Un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) indique que des défis sont observés dans le cas de l’industrie de l’huile de palme dans l’État de Tabasco, au Mexique.
La faiblesse des réglementations et des politiques publiques, le manque de fournisseurs compétents et l’absence d’efforts de renforcement des capacités pour adapter les technologies importées n’ont pas permis à l’État de tirer parti de l’opportunité de marché dérivée de la valorisation de la variété des ressources de biomasse provenant des récoltes et des résidus agro-industriels disponibles dans le pays.
Huile de palme
En outre, l’augmentation de la production et l’absence de gestion adéquate des sous-produits solides ont un impact croissant sur l’environnement, les déchets étant laissés sur le sol ou brûlés ouvertement.
Au contraire, ils pourraient être transformés en énergie dans le cadre d’un système de gestion approprié, ce qui permettrait d’établir une industrie de l’huile de palme durable.
L’édition 2023 du rapport de la CNUCED sur la technologie et l’innovation se concentre spécifiquement sur ce qui peut être réalisé grâce à l’innovation technologique, en ouvrant des «fenêtres d’opportunité vertes».
Cela ne signifie pas que les problèmes seront résolus par la technologie seule, ni que les nouvelles technologies sont nécessairement bénéfiques, car ce qui est bénéfique pour un groupe peut être préjudiciable à d’autres.
Toutefois, le rapport affirme que l’innovation et les progrès scientifiques et technologiques, guidés par les objectifs de développement durable, peuvent être utilisés pour engager le monde sur des voies plus durables et plus équitables, notamment en ce qui concerne la production et l’utilisation de l’énergie.
Pour les pays qui aspirent à rattraper ceux qui sont plus avancés sur le plan technologique, l’adoption d’une approche verte exige plus qu’une simple imitation : elle requiert une adaptation créative et de l’innovation.
Les voies à suivre seront probablement très différentes de celles adoptées par les économies avancées.
L’eau
Du point de vue de l’CNUCED, le point de départ est d’expérimenter de nouvelles idées et technologies et de les adapter aux circonstances, valeurs et priorités locales.
Pour tirer parti de ces idées, les pays auront besoin d’une infrastructure adéquate sous la forme de biens publics.
Cela nécessitera une intervention directe des pouvoirs publics, sous la forme d’un soutien à la création de nouveaux secteurs verts, par exemple, ou de l’adoption de réglementations sur des questions telles que la pollution de l’air ou de l’eau.
L’innovation verte est également influencée par les accords et les programmes mondiaux, les normes et les mécanismes, en particulier ceux liés au changement climatique, comme l’Accord de Paris.