Le Viêt Nam s’est distingué en enregistrant le taux de croissance le plus élevé en glissement annuel parmi les 10 premiers exportateurs de marchandises vers les États-Unis en 2022, selon les données du ministère du commerce.

Le Vietnam a enregistré une hausse de 26 % de cet indicateur, avec des ventes sur le marché américain s’élevant à 135,877 milliards de dollars.

En termes de valeur des exportations, la Chine a expédié pour 575,71 milliards de dollars de marchandises aux États-Unis, soit une augmentation annuelle de 7%.

Viennent ensuite le Mexique (459,205 milliards de dollars, +18 %), le Canada (448,335 milliards de dollars, +22%), le Japon (154,446 milliards de dollars, +11%) et l’Allemagne (150,462 milliards de dollars, +9%).

Le Viêt Nam a connu son propre miracle économique ces dernières années, montrant au monde comment il est passé de l’une des nations les plus pauvres du monde à une nation à revenu moyen.

Le pays d’Asie du Sud-Est a augmenté son PIB de 6,8% en moyenne au cours des deux dernières décennies pour atteindre 255 milliards de dollars en 2019, rivalisant ainsi avec la performance de la Chine au cours de cette période.

Selon Goldman Sachs Trust, l’économie vietnamienne est passée d’une économie planifiée à une économie davantage orientée vers le marché.

Bien que le gouvernement vietnamien ait mis en œuvre ces dernières années des mesures qui mettent l’accent sur l’utilisation des forces du marché pour la réforme économique, la réduction de la propriété de l’État sur les actifs productifs et la mise en place d’une gouvernance d’entreprise solide dans les entreprises, une part importante des actifs productifs du Vietnam est toujours détenue par le gouvernement vietnamien.

Exportateurs

Le gouvernement vietnamien exerce également un contrôle important sur la croissance économique du pays en allouant des ressources, en contrôlant le paiement des obligations libellées en devises étrangères, en définissant la politique monétaire et en accordant un traitement préférentiel à certaines industries ou entreprises.

En outre, Goldman Sachs Trust signale que les investissements au Viêt Nam peuvent être soumis à un degré de risque plus élevé lié à l’approbation du gouvernement concernant le rapatriement des capitaux par les investisseurs étrangers.

Dans le passé, les autorités vietnamiennes ont imposé des taxes de rapatriement arbitraires aux propriétaires étrangers.

Il existe également un risque que, si la balance des paiements du Viêt Nam se dégrade, le pays impose des restrictions temporaires sur les transferts de capitaux étrangers.