Le Mexique a obtenu plusieurs lignes de crédit du FMI pour sécuriser son économie depuis la crise de la dette latino-américaine des années 1980, selon les informations fournies par le gouvernement mexicain.
En 2009, le Mexique a été le premier pays à utiliser le programme de ligne de crédit stand-by du FMI, la ligne de crédit flexible (LCS), qui permet aux pays dotés d’un cadre politique et d’une trajectoire économique solides de demander l’assistance et les prêts du FMI lorsqu’ils sont confrontés à des pressions potentielles ou réelles sur leur balance des paiements. Le Mexique bénéficie d’un accord de ligne de crédit flexible avec le FMI depuis 2009.
Depuis 2017, le montant de l’accès à la FCL, à la demande du Mexique, a été progressivement réduit en raison de l’amélioration des perspectives concernant certains des risques auxquels le Mexique est confronté et d’autres facteurs.
Crédit du FMI
En novembre 2020, le FMI a confirmé que le Mexique continuait de remplir les critères d’accès à la FCL du FMI et que le Conseil d’administration du FMI avait achevé son examen à mi-parcours de la FCL accordée au Mexique en novembre 2019.
Par la suite, le 19 novembre 2021, le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord de remplacement de deux ans pour le Mexique dans le cadre de la FCL pour un montant de 50 milliards de dollars, soit une réduction par rapport à l’accès à la FCL d’environ 61 milliards de dollars accordé en 2019 et à l’accès à la FCL d’environ 74 milliards de dollars accordé en 2018, et a pris note de l’annulation par le Mexique de l’accord précédent.
Les autorités mexicaines ont déclaré leur intention de considérer le nouvel accord comme une mesure de précaution.
Enfin, en novembre 2022, le FMI a approuvé une nouvelle FCL de deux ans d’une valeur de 50 milliards de dollars.
Le FMI a confirmé que le Mexique continuait à remplir les conditions d’accès à la FCL, citant ses cadres de politique institutionnelle solides, son régime de taux de change flexible, ses cadres de ciblage de l’inflation, ses lois sur la responsabilité budgétaire et son secteur financier bien réglementé.
Le gouvernement mexicain reste déterminé à réduire l’utilisation de cette ressource, sous réserve de l’évolution continue des risques externes affectant l’économie du Mexique.