Selon les données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Chine a signé 63 accords sur la concurrence économique avec 35 économies.
Cela montre que la Chine a été active dans la signature d’accords de coopération sur les questions de concurrence.
Parmi les économies avec lesquelles elle a signé de tels accords figurent l’Union européenne, les États-Unis et la Russie.
À l’échelle mondiale, la concurrence économique est clairement une dimension importante de la compétition entre les grandes puissances, en particulier dans la région indo-pacifique.
Concurrence économique
La Chine négocie actuellement son adhésion au traité de partenariat transpacifique (PTPGP).
Le PTPGP est un accord de libre-échange qui regroupe l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Viêt Nam. Cet accord est entré en vigueur le 30 décembre 2018 pour les six premiers pays qui l’ont ratifié. Par la suite, il s’est appliqué aux autres membres.
Le traité couvre 30 chapitres. Parmi eux, on retrouve les disciplines traditionnelles telles que le commerce des marchandises, les règles d’origine, les services et l’investissement. En outre, il comprend des sujets novateurs tels que les disciplines relatives aux entreprises publiques, au commerce et au travail, au commerce et à l’environnement, à la propriété intellectuelle, à la concurrence économique et au commerce électronique.
D’autre part, la Chine est en train de négocier son adhésion à l’accord de partenariat sur l’économie numérique (DEPA). Cet accord contient des dispositions spécifiques sur la concurrence.
En outre, selon l’OMC, la Chine a progressé dans ses négociations avec Israël, la Norvège, le Honduras et le Pérou. Ces discussions visent à conclure ou à améliorer des accords de libre-échange comportant des chapitres relatifs à la concurrence.
En 2021, l’Administration d’État de la régulation des marchés (SAMR) a signé d’importants protocoles d’accord. Ces accords ont été conclus avec la Commission de la concurrence et de la consommation de Singapour et avec l’Union économique eurasienne.
BRICS
La SAMR est chargée d’élaborer des normes, de contrôler la conformité et de réglementer le marché. Ses fonctions consistent notamment à garantir la qualité des produits, la sécurité alimentaire, la métrologie, la certification, l’accréditation et l’application des normes.
En 2023, le SAMR a signé un nouveau protocole d’accord avec l’Agence kazakhe pour la protection et la promotion de la concurrence. Cet accord renforce la coopération sur les questions liées à la concurrence.
En outre, les autorités de concurrence des pays BRICS ont conclu d’importants accords. En 2021, elles ont signé la déclaration conjointe de Chengdu. Par la suite, en 2023, elles ont adopté la Déclaration conjointe de Delhi, consolidant ainsi leur collaboration dans ce domaine.