L’Agence nationale des douanes du Mexique (ANAM) a indiqué que les recettes du commerce extérieur du Mexique s’élevaient à 1 000 milliards 088,2 milliards de pesos en 2022.
De même, la valeur des opérations de commerce extérieur du pays a atteint 25 trillions 154,500 millions de pesos l’année dernière, soit une augmentation de 14,8%, en rythme annuel.
Enfin, 20,7 millions d’opérations de commerce extérieur ont été réalisées, soit une augmentation de 3,8% en rythme annuel.
Le Mexique connaît une profonde transformation de son environnement douanier.
En janvier 2022, l’agence ANAM a été créée en tant qu’organe décentralisé du ministère des finances et du crédit public.
Selon le gouvernement fédéral, ce changement s’est accompagné d’une réévaluation du système douanier, lui donnant une place centrale dans l’agenda public du Mexique.
Cela s’est concrétisé par une refonte du système douanier mexicain qui vise à l’améliorer pour le bien de toutes les parties et implique de meilleures pratiques commerciales, une plus grande sécurité et une coordination avec les organismes publics tant au niveau national qu’international.
L’ANAM est un bureau de douane de premier plan dans la région d’Amérique latine et des Caraïbes, non seulement en raison du haut niveau de numérisation qu’il a mis en œuvre, mais aussi en raison de sa relation avec le monde.
ANAM
Du point de vue du gouvernement fédéral, l’État mexicain dispose aujourd’hui d’une technologie de pointe en matière d’équipements d’inspection non intrusifs spécialisés, fixes et portables, ainsi que d’un personnel hautement qualifié dans ce domaine.
L’utilisation de cette technologie non intrusive est l’un des outils employés par l’ANAM dans le cadre de ses efforts pour accroître la sécurité de la chaîne d’approvisionnement, se conformant ainsi au Cadre de normes visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial publié par l’Organisation mondiale des douanes.
L’ANAM contribue ainsi à renforcer la sécurité, non seulement au niveau national mais aussi au niveau international, en permettant aux flux commerciaux vers d’autres pays de circuler de manière agile, sûre et rapide, en empêchant le commerce illégal et en protégeant nos frontières contre le trafic illicite de matériaux sensibles.
Le gouvernement fédéral estime également opportun de signaler que, par le biais du Comité national de facilitation du commerce, qu’il a institué en mars 2021, il analyse les difficultés rencontrées par les opérateurs économiques afin de rechercher des solutions et des alternatives qui facilitent les flux commerciaux et réduisent les charges administratives par l’élimination des exigences redondantes ou inutiles, sans compromettre le contrôle des marchandises.