Les relations commerciales entre la Chine et plusieurs pays de la région Asie-Pacifique ont été mises à mal par le conflit géopolitique engendré par les revendications territoriales concurrentes en mer de Chine méridionale.

Les États-Unis ne revendiquent aucun territoire dans la mer de Chine méridionale. Ils ne prennent pas non plus de position sur la souveraineté de ses caractéristiques. Cependant, leurs autorités insistent pour que les différends soient réglés sans coercition, en se basant sur le droit international.

En plus des conflits de souveraineté, des divergences existent entre les États-Unis, la Chine et d’autres gouvernements. Ces derniers ne sont pas d’accord sur le droit international concernant le droit des armées étrangères. Ils discutent de la liberté de voler, de naviguer et d’opérer dans la mer territoriale ou la zone économique exclusive (ZEE) d’un pays.

Les récents Congrès américains ont examiné les efforts déployés par la Chine pour utiliser la coercition et l’intimidation afin d’accroître son influence en mer de Chine méridionale et ont adopté une législation visant à améliorer la capacité des États-Unis et de leurs partenaires à protéger leurs intérêts, y compris la liberté de navigation et de survol.

Conflit géopolitique

Selon une analyse du Congrès américain, la mer de Chine méridionale est l’une des voies navigables les plus fréquentées au monde et on estime que 3,4 billions de dollars de commerce maritime y transitent chaque année, y compris l’approvisionnement en énergie des alliés des États-Unis que sont le Japon et la Corée du Sud.

Selon l’Administration américaine d’information sur l’énergie, la mer contient quelque 11 milliards de barils de pétrole classés comme réserves «prouvées» ou «probables» – un niveau similaire à celui des réserves prouvées de pétrole au Mexique – et 190,000 milliards de pieds cubes de gaz naturel.

La mer contient également d’importants stocks de poissons, des coraux et d’autres ressources sous-marines.