Chilean Cobalt Corp, une société qui exploite et développe des propriétés de cobalt et de cuivre au Chili, a mis en évidence la demande de cobalt dans la production de voitures électriques.
Pour commencer, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a prévu des volumes unitaires de véhicules électriques (VE) produits par an dans le cadre de scénarios distincts pour différents types de véhicules.
L’AIE prévoit un parc de 200 millions de VE d’ici à 2030, selon son scénario le plus prudent, qui n’est pas nécessairement axé sur la réalisation des objectifs climatiques mondiaux, et qui exclut les segments des véhicules à deux et trois roues.
Les ventes de VE pour passagers légers dominent cette estimation, avec plus de 85% du volume total.
Ces ventes de VE nécessitent un volume correspondant de production de batteries ou de piles à combustible pour répondre à la production de VE.
Si les gouvernements et les autres parties prenantes devaient encourager la réalisation d’objectifs d’émissions nettes nulles d’ici à 2050, le parc total de VE devrait augmenter d’environ 75% pour atteindre plus de 350 millions de véhicules.
L’AIE indique qu’il y a une réduction de 15% de la demande de cobalt, ce qui équivaut à environ 35 kilotonnes par an entre sa base de référence 2030 et les méthodologies contraignantes.
Elle prévoit donc plus de 233 kilo-tonnes par an dans le cas de base et 198 kilo-tonnes par an dans le cas contraint.
Demande de cobalt
Pour mettre les choses en perspective, Statista indique que 170,000 kilotonnes de cobalt ont été produites en 2021.
Par conséquent, pour les seuls véhicules légers, la production de cobalt devrait augmenter d’au moins 16% en 2030 par rapport à aujourd’hui.
Si l’on ajoute à cela les utilisations du cobalt pour des applications de batteries en dehors des véhicules légers et les matériaux et autres applications technologiques en dehors du spectre des véhicules électriques, il sera absolument nécessaire d’augmenter l’offre de cobalt pour répondre à la demande.
Compte tenu des considérations environnementales et climatiques mondiales, la demande de cobalt d’origine responsable sera encore plus forte, étant donné que plus de 70% de la production actuelle provient de la République démocratique du Congo (RDC).
La demande de cuivre devrait également augmenter, mais pas autant que celle de cobalt, car les sources de cuivre ne sont pas aussi limitées.