Les exportations mondiales de la Chine ont augmenté à un taux annuel de 5,5% en 2024, pour atteindre 3,000 milliards 575 milliards de dollars, selon les données de l’Administration générale des douanes de Chine.
Du plus élevé au plus bas en termes de valeur, les produits exportés par la Chine sont les téléphones, les ordinateurs, les circuits intégrés électroniques, les voitures, les accumulateurs électriques et les pièces détachées automobiles.
Exportations mondiales de la Chine
Au niveau mondial, la Chine est le plus grand exportateur de biens et le plus grand producteur de produits manufacturés, et elle occupe une place de plus en plus importante en tant que première source d’importations pour les pays.
Voici les principales destinations des exportations mondiales de la Chine en 2024, en milliards de dollars, et leur taux de croissance annuel respectif:
- États-Unis: 525 (+5 %).
- Hong Kong: 291 (+5 pour cent).
- Vietnam: 162 (+17 pour cent).
- Japon: 152 (-4 pour cent).
- Corée du Sud: 146 (-2 pour cent).
- Inde: 121 (+2 pour cent).
- Russie: 116 (+4 pour cent).
- Allemagne: 107 (+6 pour cent).
- Malaisie: 101 (+15%).
- Pays-Bas: 91 (-9%).
L’économie chinoise
Au cours du quatrième trimestre 2024, l’économie chinoise a progressé de 1,6% en termes réels. Ce chiffre est en hausse par rapport à la période précédente (1,3%). Ce rebond est dû à l’augmentation de la demande extérieure et à la croissance de la production de produits «verts», tels que les voitures électriques et les panneaux solaires. En outre, les programmes de relance du gouvernement ont stimulé l’activité économique.
En novembre 2024, le gouvernement chinois a lancé un plan pluriannuel de 1 400 milliards de dollars. Ce plan visait à atténuer les effets de la crise immobilière sur l’endettement des collectivités locales. Il comprend également des mesures visant à renforcer les banques d’État.
Malgré ces efforts, les indicateurs de confiance et de consommation intérieure ont reflété un ralentissement. Selon le Banco de México, ce phénomène a été attribué à la détérioration du marché immobilier et à la possible mise en œuvre de tarifs douaniers par les États-Unis. Dans ce contexte, les prix à la consommation n’ont augmenté que de 0,2 % en moyenne annuelle au cours du trimestre. Parallèlement, les prix à la production ont accumulé 27 mois consécutifs de déflation.