L’administration américaine, par l’intermédiaire du bureau de l’USTR, joue un rôle clé dans la formulation de la politique commerciale, avec la contribution et la coordination d’autres agences de l’exécutif et des parties prenantes du secteur public, indique un rapport de l’OMC.
Entre-temps, le Congrès conserve ses pouvoirs législatifs et de surveillance, et peut conseiller l’administration sur les questions commerciales par l’intermédiaire de son groupe de surveillance du Congrès.
L’USTR est principalement chargé d’élaborer la politique commerciale américaine et de coordonner sa mise en œuvre.
Le bureau de l’USTR, dans le cadre de ses rôles et responsabilités, établit les grands objectifs annuels de politique commerciale dans le programme de politique commerciale, ainsi qu’un rapport annuel sur le programme d’accords commerciaux du président, qu’il soumet au Congrès.
Il supervise et préside le comité de politique commerciale (TPC), qui conseille le bureau de l’USTR sur la définition et la coordination de la position officielle des États-Unis sur les questions de commerce international et d’investissements liés au commerce au niveau du Cabinet.
Ses organes subsidiaires, le Groupe d’examen des politiques commerciales (TPRG) et le Comité technique de la politique commerciale (TPSC), sont chargés de la coordination au niveau du secrétaire adjoint/secrétaire délégué et des hauts fonctionnaires, respectivement.
La formulation de la politique commerciale américaine s’appuie également sur les contributions du secteur privé et de la société civile par le biais de divers organes consultatifs, ainsi que sur la sensibilisation du TPSC par le biais d’auditions publiques et d’invitations à formuler des commentaires par le biais du Federal Register.
Politique commerciale
Le bureau de l’USTR, par l’intermédiaire de son bureau des affaires intergouvernementales et de la participation publique, est principalement chargé de superviser et de coordonner 26 organes consultatifs.
Ils fonctionnent en vertu de la loi sur le commerce extérieur de 1974 et sont organisés par secteur ou par thème politique, comme l’agriculture, l’industrie, l’environnement, le travail et l’Afrique.
En 2020, le bureau de l’USTR a organisé 11 auditions publiques et publié 115 avis dans le registre fédéral invitant le public à formuler des commentaires ou d’autres contributions.
En ce qui concerne la politique d’investissement, le Conseil consultatif sur les investissements conseille le secrétaire au commerce sur l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et de programmes visant à attirer les investissements directs étrangers.
Le président peut négocier des accords internationaux, notamment des accords de libre-échange (ALE), mais la Constitution donne au Congrès le pouvoir exclusif de fixer les tarifs douaniers et de réglementer le commerce extérieur.
À cet égard, lorsque le Congrès a cherché à entamer des négociations commerciales, il a traditionnellement accordé le pouvoir de négociation à l’exécutif par le biais d’un texte de loi commercial connu sous le nom de Trade Promotion Authority (TPA) ou «fast track», car il permet de soumettre la question à un simple vote (oui ou non) au Congrès sans délibération préalable ni modification du fond.