En raison des opérations auxquelles se livrent les institutions Fintech, la réglementation est orientée vers leurs activités et leur fonctionnement purement technologique.
Les Fintech ne sont actuellement pas autorisées à lever des fonds auprès du public, leur réglementation est donc plus légère.
Selon le gouvernement mexicain, les banques sont autorisées à capter des fonds auprès du public et à exploiter le système de paiement, raison pour laquelle elles sont réglementées selon les principes de protection des actifs des utilisateurs et de la stabilité financière du pays.
Compte tenu de leur importance systémique, la réglementation suit largement les principes énoncés dans le cadre de Bâle.
Les institutions de technologie financière (FTI) et les autres institutions, telles que les banques, ont des régimes réglementaires différents en vertu de leur nature juridique différente.
Institutions Fintech
Avant tout, les institutions bancaires multiples et les institutions bancaires de développement sont réglementées par la loi sur les institutions de crédit (LIC) et les dispositions générales applicables aux institutions de crédit (Circular Única de Bancos).
Ces réglementations ont pour objet de régir les services bancaires et de crédit, l’organisation et le fonctionnement des établissements de crédit, les activités et opérations qu’ils peuvent effectuer et la protection des intérêts du public.
À cet égard, l’article 10 de la LIC et l’article 336 de la Circular Única de Bancos définissent les conditions à remplir pour l’organisation et le fonctionnement d’un établissement qui, à son tour, doit être approuvé à la discrétion de la Commission nationale des banques et des valeurs mobilières (CNBV) et avec l’avis favorable du Banco de México, conformément à l’article 8 de la LIC.
Le règlement
De même, ces deux instruments permettent de prévoir la transformation des organisations ou leur fonctionnement, ainsi que leur dissolution.
D’autre part, les TTF sont réglementées par la loi de régulation des institutions de technologie financière, ou loi Fintech, et par les dispositions mentionnées dans la première question, qui visent à établir un cadre général pour l’autorisation et le fonctionnement supervisé des TTF, en imposant des règles prudentielles proportionnelles aux risques qu’elles représentent dans différents domaines, tels que les règles financières, opérationnelles, de marché, technologiques (cybersécurité), de gouvernance d’entreprise et de comptabilité.
En ce sens, ces institutions diffèrent de celles appartenant au secteur bancaire, depuis la manière dont elles doivent être constituées, l’autorisation d’opérer, jusqu’aux opérations qu’elles peuvent réaliser.
L’article 11 de la loi Fintech établit que, pour qu’une entité soit organisée comme une TTF, elle doit obtenir l’autorisation de la CNBV, avec l’accord préalable du Comité interinstitutionnel, c’est-à-dire la CNBV, le ministère des Finances et du Crédit public et la Banco de México.
Dans cette ligne, les deux figures qui opèrent sur le marché par le biais de cette réglementation sont les institutions de financement collectif ou crowdfunding et les institutions de fonds de paiement électronique.