Au deuxième trimestre, la demande de conteneurs a diminué de 4 à 6,5% en glissement annuel, en raison de la faible croissance des importations en Amérique du Nord, en Océanie et en Asie de l’Extrême-Orient.

L’industrie du transport maritime est fondamentale pour le commerce international, car c’est le seul moyen viable et rentable de transporter de grands volumes de marchandises essentielles et de produits finis dans le monde entier.

Selon Maersk, la combinaison des préoccupations liées à la récession et des stocks élevés a entraîné une faible croissance de la demande pour le commerce des conteneurs et les services logistiques.

Les importations en Europe ont montré des signes d’amélioration au cours du deuxième trimestre après une période très faible et, avec une croissance positive des importations en Asie centrale occidentale et une amélioration soutenue des importations en Afrique, elles ont compensé une partie de la faiblesse observée ailleurs.

Du côté de l’offre sur le marché maritime, le flux croissant de livraisons de navires et l’activité de démolition encore limitée stimulent la croissance de la flotte.

Au niveau mondial, la flotte nominale de conteneurs s’élevait à 27,3 millions d’EVP à la fin du T2 2023, soit une augmentation de 6% par rapport au T2 2022.

En outre, l’élimination des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et la baisse de la demande sur les itinéraires long-courriers libèrent des capacités sur le marché.

Demande de conteneurs

Les données de SeaIntel montrent que la part de la flotte mondiale de conteneurs absorbée par les retards a diminué, passant d’un pic de près de 14% en janvier 2022 à un creux post-pandémique de 3,6 % en mai 2023.

Une partie de la capacité disponible est absorbée par le ralentissement du transport maritime et l’annulation de départs.

Selon Clarksons, la vitesse moyenne des porte-conteneurs a diminué de 3%, passant de 14,4 nœuds au deuxième trimestre 2022 à 13,9 nœuds au deuxième trimestre 2023.

Cependant, l’écart entre la demande et la croissance de l’offre a continué à se creuser au deuxième trimestre en glissement annuel.

L’activité de démolition a été modérée au cours du premier semestre de l’année, mais devrait augmenter à l’avenir.