Le Mexique a battu un record en ce qui concerne sa part de marché aux États-Unis, atteignant une couverture de 15,4% des importations totales de produits vers cette destination en 2023.

Le Mexique dépasse ainsi les parts de marché de la Chine (13,9%) et du Canada (13,7%), selon les données du Ministère du Commerce.

Avec une baisse de 4,9% en glissement annuel, les importations de marchandises vers les États-Unis se sont élevées à 3 084 092 millions de dollars.

Les tensions géopolitiques entre la Chine et les États-Unis ont déclenché un mouvement de délocalisation vers le Mexique. 

Exportation et développement Canada (EDC) a déclaré que la délocalisation des opérations de fabrication au Mexique répond aux risques de perturbation de la chaîne d’approvisionnement et ramène le commerce américain vers l’Amérique du Nord, en particulier dans l’industrie automobile. 

Toutefois, les investissements chinois ont également afflué au Mexique, ce qui a suscité la crainte que les entreprises chinoises ne contournent les droits de douane et ne sapent les accords de libre-échange nord-américains.

Auparavant, la part de marché du Mexique dans le total des importations américaines suivait la séquence suivante: en 2019, elle était de 14,3%, en 2020, elle est tombée à 13,8%, en 2021, elle est retombée à 13,6% et en 2022, elle est remontée à 14%. 

EDC est un organisme du gouvernement canadien qui a pour mission de faciliter le commerce et l’investissement internationaux. Sa mission première est d’aider les entreprises canadiennes à réussir sur les marchés mondiaux.

Part de marché

Les États-Unis sont le premier importateur mondial de marchandises et leurs trois principaux partenaires commerciaux sont, par ordre décroissant, le Mexique, le Canada et la Chine.

En 2023, le Mexique a exporté vers le marché américain des marchandises d’une valeur douanière de 475,607 milliards USD, suivi par la Chine (427,229 milliards USD) et le Canada (421,096 milliards USD).

Par ailleurs, la Chine montre des signes d’amélioration avec une activité économique accrue, mais la confiance des consommateurs reste faible. 

EDC note que la faiblesse de la demande mondiale continue d’entraver les exportations chinoises, tandis que le ralentissement du secteur immobilier persiste. 

Demande mondiale

La reprise économique inégale, conjuguée aux tensions géopolitiques persistantes, nuit à la confiance des investisseurs en Chine.

Dans le même temps, à l’échelle mondiale, la demande modérée et l’offre suffisante ont maintenu l’équilibre sur le marché global des produits de base et les prix continuent de baisser. 

Alors que la tendance à la baisse devrait se poursuivre avec la lente reprise de la demande mondiale, tout choc matériel du côté de l’offre perturberait cette tendance et pousserait les prix à la hausse.