Le gouvernement mexicain s’est fixé pour objectif de publier une nouvelle norme sur l’identification du bétail et des ruches d’ici 2025.
À ce jour, les travaux de finalisation de cette nouvelle norme sont achevés à 35%.
Cet objectif figure dans le Programme national d’infrastructure de qualité 2025, publié lundi au Journal officiel de la Fédération (DOF).
Identification du bétail
En 2024, les exportations de miel mexicain se sont élevées à 59 millions de dollars, soit 12,4% de moins que l’année précédente.
Voici la répartition des exportations de miel mexicain en millions de dollars, selon les données du ministère de l’Économie:
- 2018: 120.
- 2019: 68.
- 2020: 68.
- 2021: 125.
- 2022: 136.
- 2023: 68
- 2024: 59.
Pour leur part, les exportations mexicaines de viande bovine ont progressé de 17,2% en 2024, en glissement annuel, pour atteindre 1,3 milliard de dollars.
L’évolution est visible ici, en millions de dollars:
- 2018: 756.
- 2019: 824.
- 2020: 883.
- 2021: 718.
- 2022: 686.
- 2023: 1,109.
- 2024: 1,300.
La norme s’applique à l’ensemble du pays et est obligatoire pour les propriétaires, les exportateurs et les importateurs de bétail et de ruches. Elle concerne également les éleveurs, les commerçants et les autres acteurs du secteur. Son objectif est clair: établir des critères et des procédures pour une identification individuelle, permanente et non reproductible de ces animaux.
Avec la modification de l’instrument, le contrôle sanitaire sera plus efficace. En outre, la traçabilité sera garantie et la lutte contre le vol de bétail sera renforcée. En même temps, la base du système de traçabilité sera assurée conformément à la loi fédérale sur la santé animale. Cela nécessite l’enregistrement des unités de production, des établissements de transformation et des mouvements d’animaux.
La traçabilité sera ainsi plus efficace. Il sera également possible d’identifier l’origine des troupeaux ou des ruchers infectés et d’optimiser les procédures sanitaires au Mexique.
Veaux
En 2023, la production mondiale de bovins a atteint environ 60 millions de tonnes. D’ici 2024, elle devrait passer à 60,4 millions de tonnes, selon Statista.
L’élevage de bovins de boucherie se concentre sur la production et la vente de veaux après le sevrage. En outre, les animaux stériles peuvent être envoyés à l’abattoir pour y être abattus.