La Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) a mis en évidence les 10 principaux produits exportés par la région en 2021 et a effectué une comparaison avec 2010.
Il s’agit de ces 10 produits:
- Huiles de pétrole et huiles obtenues à partir de minéraux bitumineux, brutes.
- Véhicules à moteur pour le transport de personnes.
- Cuivre raffiné.
- Minerais de cuivre et leurs concentrés.
- Minerais de fer et leurs concentrés, non agglomérés.
- Or non monétaire, sous forme brute ou semi-ouvrée, ou en poudre.
- Autres machines automatiques de traitement de l’information.
- Soja.
- Autres véhicules à moteur pour le transport de marchandises.
- Tourteaux et autres résidus solides de l’huile de soja.
Produits exportés
Amérique latine et Caraïbes : part des exportations annuelles des 10 premiers produits selon la CTCI Rev.4, 2010 et 2021[A].
Amérique latine et Caraïbes : part des 10 premiers produits dans les exportations annuelles totales (CTCI, Rev.4), 2010 et 2021[A] (Pourcentages/Percentages)
Contexte
Selon une analyse du Congrès américain, le niveau de vie a stagné ou baissé dans de nombreux pays d’Amérique latine et des Caraïbes au cours de la dernière décennie.
La croissance économique annuelle de la région a été en moyenne de 0,6 % par an entre 2014 et 2019, à la suite d’une baisse des prix internationaux des exportations de produits de base de la région, et s’est contractée de 7,0 % en 2020, au cours de la première année de la pandémie de Covid-19.
Bien que les économies de la région aient progressé en moyenne de 7,0 % en 2021 et de 3,9 % en 2022, les revenus moyens par habitant ne se sont pas encore totalement rétablis et le taux de pauvreté en Amérique latine (32,1 %) reste supérieur aux niveaux antérieurs à la pandémie.
De nombreux gouvernements de la région ont enregistré d’importants déficits budgétaires alors qu’ils mettaient en place des mesures de soutien économique pour atténuer la récession de 2020 et accélérer la reprise économique.
Cette augmentation de la charge de la dette, combinée à la hausse des coûts de financement, a laissé de nombreux gouvernements avec des ressources limitées pour répondre au ralentissement de la croissance économique (prévue en moyenne à 1,8 % en 2023) ou pour répondre aux demandes populaires de systèmes de protection sociale plus généreux, de services publics de meilleure qualité et d’amélioration de la sécurité publique.