Les achats de biens durables dépendent davantage du crédit, ce qui les rend plus vulnérables aux fluctuations des taux d’intérêt.
Les biens durables ont une durée de vie plus longue et une plus grande capacité à résister à l’usure, comme les voitures, les meubles, les machines à laver, les réfrigérateurs, les ordinateurs et les téléviseurs.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en réponse à la baisse de la consommation de produits manufacturés, les entreprises peuvent également reporter leurs dépenses d’investissement fixe en biens d’équipement.
Des études indiquent que l’investissement est la composante de la demande intérieure qui nécessite le plus d’importations (avec un contenu global en importations d’environ 36% en moyenne), suivie par les exportations et la consommation privée.
Biens durables
On observe depuis longtemps que les différences dans la composition du commerce de marchandises et du PIB tendent à produire des fluctuations plus fortes dans cette composition que dans le PIB, ce qui rend la croissance du commerce très «procyclique».
En d’autres termes, la croissance du commerce de marchandises ralentit davantage que celle du PIB en période de contraction économique et peut même devenir négative, comme ce fut le cas en 2023.
À l’inverse, les échanges se redressent plus rapidement que la production durant les phases d’expansion, comme ce fut le cas en 2010 et en 2021.
Exportations et importations
Selon l’OMC, la nature hautement procyclique du commerce peut être attribuée à la part élevée des produits manufacturés dans le commerce des marchandises (63% en 2022) par rapport au PIB (28% en 2022), qui est principalement basé sur les services.
La consommation de produits manufacturés, en particulier de biens durables et de biens d’équipement, est sensible au revenu disponible réel et aux facteurs cycliques.
Lorsque le revenu disponible réel diminue, les consommateurs préfèrent reporter l’achat de biens durables, tels que les véhicules et les appareils ménagers, qui ont souvent un contenu élevé en importations, plutôt que de retarder la consommation de services, pour lesquels le consommateur a moins de choix (par exemple, les loyers, les services médicaux, etc.).