Les importations mexicaines de marchandises ont baissé de 1% en janvier 2024, pour atteindre 46.272 millions de dollars, a rapporté mardi l’Inegi.
Le Mexique importe une variété de produits, allant des machines et équipements aux produits chimiques, carburants, aliments et biens de consommation.
A méditer: en année pleine, les importations mexicaines de biens ont baissé en 2019 et 2020, respectivement de 1,9 et 15,8% ; puis, en 2021 et 2022, elles ont augmenté de 32,1 et 19,6%, dans cet ordre, pour finalement baisser de 1% en 2023.
Quelles sont les principales origines de ces achats? Les États-Unis, la Chine, la Corée du Sud, l’Allemagne, le Japon, Taïwan et la Malaisie.
Dans une première subdivision, les importations de produits pétroliers au Mexique se sont élevées à 3,444 milliards de dollars en janvier dernier, soit 38% de moins d’une année sur l’autre.
En revanche, les achats extérieurs non pétroliers ont augmenté de 4% en rythme annuel, à 42.828 millions de dollars.
Dans une deuxième subdivision, les importations de biens de consommation ont augmenté de 1,5% en janvier, à 7,145 milliards de dollars.
Parallèlement, les importations de biens intermédiaires ont totalisé 34,123 millions de dollars, soit 4% de moins qu’en janvier 2023.
Enfin, les importations de biens d’équipement ont augmenté de 21,6%, pour atteindre 5,004 millions de dollars.
Importations
L’économie mexicaine dépend du commerce extérieur avec d’autres économies, en particulier les États-Unis et certains pays d’Amérique latine.
Le Mexique est un marché émergent et présente de temps à autre une volatilité nettement plus élevée que les marchés développés.
Le pays dépend notamment de l’économie américaine et tout changement dans le prix ou la demande des exportations mexicaines peut avoir un impact négatif sur l’économie mexicaine.
En données corrigées des variations saisonnières, le total des achats à l’étranger a enregistré une hausse mensuelle de 1,47% en janvier, provenant d’augmentations de 0,46% des importations non pétrolières et de 16,53% des importations pétrolières.