Les États-Unis exigent des licences d’importation pour un nombre limité de catégories de produits, dont la plupart n’ont pas changé de manière significative au cours des quatre dernières années, selon l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
En mars 2022, 19 licences de ce type étaient en vigueur pour différents produits et à des fins diverses ; la plupart d’entre elles (17) étaient des licences non automatiques et deux étaient automatiques.
Les licences sont depuis longtemps nécessaires pour mettre en œuvre les contingents tarifaires pour les produits agricoles (produits laitiers et sucre), pour fournir une protection à l’importation contre les parasites et les maladies des produits animaux et végétaux, pour prévenir la fraude fiscale (alcool et produits du tabac) et pour d’autres marchandises telles que les produits chimiques, les armes à feu, les explosifs, les matières nucléaires, etc.
En outre, un certain nombre de mesures nouvelles et révisées en matière de licences ont été adoptées pour contrôler l’importation de certains produits en acier et en aluminium.
Les États-Unis ont soumis à l’OMC deux notifications au titre de l’article 5 concernant des modifications apportées aux procédures de licences d’importation pour des mécanismes de surveillance nouveaux ou modifiés : le système de surveillance et d’analyse des importations d’acier (SIMA) et le système de surveillance et d’analyse des importations d’aluminium (AIM), qui sont entrés en vigueur en octobre 2020 et en juin 2021, respectivement.
Licences d’importation
Le ministère du Commerce a mis en œuvre le système AIM, en vertu de la loi sur le recensement modifiée et des déclarations conjointes avec le Canada et le Mexique concernant les droits au titre de l’article 232 sur l’acier et l’aluminium, afin de faciliter le suivi des importations d’aluminium (y compris les poussées d’importation) et d’empêcher les réexpéditions.
Le système AIM repose sur le système SIMA, qui a été modifié au cours de la période considérée, bien que les États-Unis contrôlent les importations de produits sidérurgiques au moyen de licences depuis 2002.
Les principaux changements apportés au système SIMA ont consisté à exiger l’identification du pays dans lequel l’acier utilisé dans la fabrication du produit sidérurgique importé a été fondu et coulé, à harmoniser le champ d’application des produits avec celui des tarifs de l’article 232, à clarifier la manière dont les données d’importation obtenues à partir des licences seront agrégées et communiquées au public, et à modifier formellement le seuil de licence pour les expéditions de faible valeur (entre 250 et 5,000 USD) afin de l’aligner sur les pratiques actuelles.