L’industrie mexicaine des maquiladoras est composée d’entités qui importent des matières premières et des composants en franchise de droits et exportent ensuite leurs produits finis, les fournisseurs ne payant des droits de douane que sur la base de la valeur ajoutée par le travail effectué au Mexique.
Initialement établies principalement le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, les usines sous douane sont désormais présentes dans d’autres régions du pays.
En étendant la production à ces autres régions, les usines et les fournisseurs liés ont un meilleur accès à une main-d’œuvre plus importante et plus diversifiée.
Cette expansion a également permis aux usines sous douane d’avoir un meilleur accès aux matières premières mises à disposition par les fournisseurs mexicains.
Selon les chiffres préliminaires, 31,1% de la valeur ajoutée de l’industrie maquiladora en 2021 correspondait à la production de matériel de transport.
L’industrie
En décembre 2020, plusieurs lois relatives à la fabrication, à l’industrie maquiladora et aux importations et exportations ont été promulguées, qui, entre autres, ont harmonisé les lois d’importation et d’exportation précédentes avec l’accord Mexique-États-Unis-Canada (T-MEC) et ont établi de nouveaux tarifs couvrant certains biens manufacturés.
Afin de coordonner l’imposition des sociétés multinationales pour éviter la double imposition et offrir une plus grande sécurité juridique aux contribuables, le Service de l’administration fiscale (SAT) et l’Internal Revenue Service des États-Unis se sont mis d’accord sur une méthodologie standard pour évaluer les prix de transfert pour l’impôt sur le revenu dans l’industrie maquiladora.
Les entreprises qui souhaitent bénéficier de cette méthode standard d’évaluation des prix de transfert devraient opter pour celle-ci.
Taxe
Depuis près de trois décennies, le Mexique négocie des conventions fiscales bilatérales avec plus de quatre-vingt-douze pays afin d’éviter la double imposition.
Le Mexique est signataire de la Convention multilatérale de 2016 sur l’application des mesures prévues par les conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base et le transfert de bénéfices.
Les États membres de la Convention ont accepté de modifier leurs conventions de double imposition existantes afin de permettre la mise en œuvre rapide des mesures liées aux conventions fiscales élaborées dans le cadre du projet sur l’érosion de la base et le transfert de bénéfices, un cadre couvrant plus de 100 pays et juridictions qui vise à réduire les stratégies de planification fiscale qui exploitent les lacunes des règles fiscales.
Le 23 novembre 2018, la convention signée a été envoyée au Sénat pour analyse et approbation, qui est toujours en attente.