La nouvelle loi minière mexicaine, approuvée à la fin du mois de mars, établit de nouvelles règles pour l’attribution des concessions minières sur une base concurrentielle.
Voici une partie de son contenu:
Lorsqu’une zone habitée ou occupée par un peuple ou une communauté indigène ou afro-mexicaine, ou par tout autre type d’établissement, est située sur un terrain soumis à la concurrence, la personne qui remporte le concours est obligée de signer un accord avec la communauté ou le peuple correspondant.
Cet accord vise à obtenir l’autorisation d’utiliser le terrain, ainsi qu’à couvrir une contrepartie d’au moins 5 % du montant résultant de la réduction du résultat fiscal visé dans la loi relative à l’impôt sur le revenu, les montants couverts par la personne titulaire de la concession pour les contributions non déductibles aux fins de cet impôt.
Aux fins susmentionnées, une fois la concession obtenue, le concessionnaire est tenu de fournir à la communauté en question des copies des déclarations correspondantes.
Les ressources de la contrepartie seront déposées sur un compte qui sera administré par la communauté conformément aux règles de fonctionnement émises par le ministère de l’économie.
De même, peuvent être déclarées des zones de réserve minière déterminées par le Service géologique mexicain, lorsque cela est justifié par le potentiel minier de la zone, au moyen de travaux d’exploration et de travaux semi-détaillés, et lorsque la cause d’utilité publique est accréditée ou dans le cas de minéraux ou de substances considérés comme faisant partie des zones stratégiques à la charge de l’État.
Nouvelle loi minière
Dans le cas des zones de réserves minières déterminées sur la base de l’exploration réalisée par le Service géologique mexicain ou avec le soutien du ministère de l’économie, dont la suppression est décrétée, les concessions minières peuvent être accordées par voie de concours, à condition qu’aucune cause d’utilité publique ne soit accréditée ou qu’il s’agisse de minéraux ou de substances considérés comme faisant partie des zones stratégiques relevant de la responsabilité de l’État.
Il intègre également le processus de fermeture ordonnée des mines, qui comprendra un plan de travail pour cette fermeture, afin de mettre en place les mesures obligatoires pour qu’à la fin de l’activité minière, celle-ci soit menée à bien et que des réparations, des restaurations ou des remises en état soient effectuées, en fonction de l’impact causé.