Selon les informations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Mexique et le Canada ont des processus de libéralisation similaires dans le cadre du PTPGP et du ACEUM.
D’une part, le ACEUM maintient le traitement en franchise des marchandises dans le cadre de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA), qui couvre 100% de toutes les lignes tarifaires entre le Mexique et les États-Unis, et 99% entre le Mexique et le Canada, de sorte que, dans le cas du Mexique, le ACEUM n’entraîne pas de libéralisation tarifaire supplémentaire.
Le PTPGP prévoit une période d’élimination progressive de 16 ans pour les marchandises bénéficiant d’un traitement en franchise de droits, qui couvrira 99% de toutes les lignes tarifaires au Mexique.
Par ailleurs, dans le cas du Canada, le ACEUM a également maintenu le traitement en franchise de droits pour les marchandises dans le cadre de l’ALENA, qui couvrait 99% de toutes les lignes tarifaires.
Une fois le PTPGP pleinement mis en œuvre, 99% des lignes tarifaires entre les parties à cet accord seront exemptes de droits et 94% des exportations agricoles et agroalimentaires du Canada bénéficieront d’un accès en franchise de droits aux pays membres de l’Union.
PTPGP et T-MEC
Contrairement aux autres accords de libre-échange du Canada, le ACEUM a libéralisé certains tarifs agricoles entre le Canada et les États-Unis.
Le ACEUM contient également les dispositions les plus complètes en matière de biotechnologie agricole parmi les accords de libre-échange du Canada.
En ce qui concerne les chapitres sur l’investissement et le commerce transfrontalier des services, le niveau de libéralisation du ACEUM est conforme à celui des autres accords de libre-échange du Canada, y compris le PTPGP.
Par ailleurs, le ACEUM préserve le recours à des groupes spéciaux binationaux pour résoudre les différends en matière de droits compensateurs et de droits antidumping.
Cependant, le ACEUM élimine complètement pour le Canada et les États-Unis ce que l’on appelait le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États, qui permettait aux entreprises et aux investisseurs de poursuivre les gouvernements de l’une ou l’autre des parties si l’une d’entre elles procédait à des changements de politique dont ils pensaient qu’ils nuiraient à leurs profits futurs.
Ce mécanisme a également été supprimé pour le Mexique, sauf pour certaines industries, telles que le pétrole, l’énergie et les télécommunicati.