Il n’existe pas de relation hiérarchique entre l’Unité des pratiques commerciales internationales (UPCI), la Commission du commerce extérieur (COCEX) et le Conseil consultatif des pratiques commerciales internationales (CCPCI) du gouvernement mexicain.
Tout d’abord, l’UPCI du ministère de l’économie est l’autorité chargée de mener des enquêtes sur le dumping, les subventions et les sauvegardes, ainsi que de proposer l’application (ou non) de mesures compensatoires, antidumping et de sauvegarde.
De plus, l’avis du Cocex est pris en compte avant l’application des droits de douane.
L’UPCI participe également au Conseil consultatif sur les pratiques commerciales internationales (CCPCI), un organe composé de représentants des secteurs public et privé, qui a pour but de formuler des recommandations méthodologiques et techniques de nature publique et générale en relation avec les enquêtes sur les pratiques commerciales internationales déloyales et les mesures de sauvegarde.
L’UPCI fait partie de la structure d’un secrétariat d’État (ministère de l’économie), tandis que la Cocex et la CCPCI sont des entités extérieures à cette structure, qui n’ont pas le pouvoir d’émettre des lignes directrices ou des directives obligatoires à l’UPCI.
Dans ce contexte, la Cocex est une commission formée par des représentants de plusieurs ministères (dont le ministère de l’économie), en plus des organes constitutionnels autonomes: la Banque du Mexique et la Commission économique fédérale de la concurrence, en tant qu’invités, dont la fonction est de formuler des recommandations sur les aspects techniques et méthodologiques présents dans les procédures.
UPCI
De son côté, le CCPCI est un conseil auquel participent des représentants des secteurs public et privé, dont le but est de formuler des recommandations méthodologiques et techniques à l’UPCI, qui ne sont pas contraignantes.
Le cadre réglementaire régissant l’application des mesures antidumping, compensatoires et de sauvegarde n’a pas beaucoup changé depuis le dernier examen. La loi sur le commerce extérieur (LCE) et ses règlements, ainsi que les accords de l’OMC, continuent de régir toutes les questions relatives à l’utilisation et à l’application des mesures commerciales spéciales (droits antidumping et compensateurs et mesures de sauvegarde).
L’existence d’un dumping ou d’une subvention, d’un préjudice, d’un lien de causalité entre les deux et l’institution de mesures est déterminée par une enquête menée conformément à la procédure administrative prévue par la LCE et ses règlements, ainsi que par les accords de l’OMC.