Le Mexique a signé 55 accords de services aériens, notamment, depuis 2017, avec Curaçao, l’Espagne, la Finlande, l’Islande, Israël, les Pays-Bas et les Philippines.
Il a également révisé ses accords avec le Canada, l’Allemagne et le Salvador, selon les informations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
L’objectif du Mexique en signant et en révisant ces accords est d’augmenter le degré d’ouverture des services aériens afin d’accroître la connectivité et donc le tourisme.
Services aériens
En général, le Mexique n’accorde pas de droits de cinquième liberté.
Toutefois, certains accords autorisent l’octroi de tels droits à condition que la compagnie aérienne en fasse la demande et que l’autorité aéronautique de chaque partie y consente.
Le cabotage n’est pas autorisé. Toutefois, selon la loi sur l’aviation civile, les vols privés de cabotage ne peuvent pas non plus être exploités.
IDE
Le Mexique restreint la participation étrangère dans les compagnies aériennes mexicaines fournissant des services internationaux.
Cinquante et un pour cent du capital doit être détenu par des Mexicains.
Pour les compagnies opérant des vols uniquement sur le territoire national, le plafond des investissements directs étrangers (IDE) a été relevé de 25% à 49% en 2017.
Selon les autorités, cette mesure a eu un effet positif sur les IDE et a permis de moderniser la flotte aérienne.
Les compagnies aériennes étrangères doivent obtenir un permis, délivré par l’Agence fédérale de l’aviation civile (AFAC), pour fournir des services internationaux, et les compagnies aériennes mexicaines doivent obtenir une concession (vols réguliers) ou un permis (vols non réguliers).
Les tarifs des services internationaux sont déposés auprès de l’AFAC et, dans certains cas, doivent également être approuvés.
Les services de gestion du trafic aérien et d’assistance à la navigation aérienne, en revanche, continuent d’être fournis par Servicios a la Navegación en el Espacio Aéreo Mexicano (SENEAM), un organisme public.
Le Mexique limite toujours les prises de participation étrangères dans les aéroports.
En général, les investissements étrangers ne peuvent dépasser 49% du capital des sociétés concessionnaires.
Toutefois, si l’approbation de la Commission nationale des investissements étrangers (CNIE) est obtenue, les étrangers peuvent dépasser cette limite et investir jusqu’à 100%.
Ce n’est pas le cas actuellement ; les trois groupes aéroportuaires opérant au Mexique sont majoritairement détenus par des capitaux nationaux.