Les contributions internes ont constitué 72% des recettes fiscales du Mexique en 2022, avec 2,000 milliards 732,969 millions de pesos, soit une baisse de 1,3% en glissement annuel et en termes réels.

Surtout, les stimuli fiscaux pour maintenir les prix des carburants ont eu un impact sur le résultat, selon les informations du ministère des Finances et du Crédit public (SHCP).

En revanche, l’impôt sur le revenu (ISR) a fait preuve d’un plus grand dynamisme grâce aux paiements de l’exercice de l’ISR des personnes morales, qui ont augmenté la collecte de 378 144 millions de pesos.

Quant à la TVA, sa baisse s’explique par l’augmentation des remboursements, ce qui ne reflète pas la réalité économique puisque, méthodologiquement, les remboursements du commerce intérieur et extérieur diminuent les contributions intérieures.

Contribuciones internas y de comercio exterior. Enero-diciembre.

En décembre 2022, la retenue à la source atteignait 1,000 milliards 170,349 millions de pesos, soit 51,5 % de la collecte totale de l’impôt sur le revenu, tandis que 47,5% (1 000 milliards 079,655 millions de pesos) correspondaient à l’impôt sur les bénéfices des personnes physiques et des sociétés.

Le reste provient de l’ISR sur les autres revenus (23 836 millions de pesos).

Contributions

D’autre part, les impôts sur le commerce extérieur en 2022 ont présenté une avancée de 0,1% de croissance annuelle réelle, soulignant l’augmentation de la collecte de la TVA (13,2% réel), soit 169,791 millions de pesos de plus que ce qui a été rapporté dans la même période de 2021.

Cependant, la collecte de l’IEPS a été affectée par une baisse réelle de 71,8%, en raison des stimuli fiscaux de l’IEPS sur les carburants pour maintenir les prix des carburants sur le marché intérieur, ainsi que de la contrebande de ces produits énergétiques.

Le pays a enregistré un déficit budgétaire estimé à 3,7% en 2022, un taux qui devrait fluctuer légèrement en 2023 et 2024, atteignant respectivement 4 % et 2,6%.

Les priorités de dépenses incluent des programmes sociaux, la création de la Garde Nationale pour lutter contre la montée de la criminalité et de nouveaux fonds pour soutenir Pemex, dont la note a été dégradée par Fitch en raison de l’incertitude autour de sa stratégie future et de son stress financier.

Le secteur est d’une importance vitale pour l’économie mexicaine, car la production de pétrole représente un tiers des revenus du gouvernement.