Tesla envisage d’investir dans une nouvelle usine près de l’aéroport international Felipe Angeles (AIFA), a déclaré à Reuters Jesús Ramírez, porte-parole de la présidence mexicaine.
Le Mexique compte 78 aéroports, dont 65 desservent des passagers internationaux; l’AIFA a été inauguré en 2022.
Actuellement, les aéroports mexicains sont exploités par trois groupes aéroportuaires privés (tous de propriété mexicaine) et des entités publiques.
Il s’agit d’Aeropuertos y Servicios Auxiliares (ASA), d’Aeropuerto Internacional de la Ciudad de México (AICM), de sociétés paraétatiques et, depuis 2020, d’Aeropuerto Internacional Felipe Ángeles (AIFA), constituée pour exploiter l’aéroport international Felipe Ángeles.
L’AICM exploite le principal aéroport du pays, celui de Mexico (CDMX).
«Tesla envisage d’investir dans cette région pour profiter de l’AIFA», a déclaré M. Ramirez.
Tesla
La société conçoit, développe, fabrique, vend et loue des véhicules entièrement électriques à haute performance et des systèmes de production et de stockage d’énergie, et propose des services liés à ses produits.
Tesla vend généralement ses produits directement aux clients et continue d’étendre son infrastructure en contact avec la clientèle par le biais d’un réseau mondial de centres de service pour véhicules, de services mobiles, d’ateliers de carrosserie, de stations Supercharger et de chargeurs de destination afin d’accélérer l’adoption généralisée de ses produits.
La technologie automobile devenant plus sophistiquée, le Mexique cherchera des solutions incluant le big data, les technologies sans fil, l’électrification et l’innovation.
Selon le ministère américain du commerce, les exportateurs américains qui prennent également en charge leur propre conception, ingénierie et développement de lignes de produits sont mieux placés pour servir les clients du marché automobile et d’autres secteurs de la fabrication avancée.
ACEUM
La principale concurrence dans le domaine des pièces d’équipement d’origine provient des fabricants nationaux, ainsi que de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de l’Allemagne et du Canada, entre autres pays.
Les règles d’origine spécifiques du ACEUM sont plus strictes, les seuils pour conférer l’origine étant plus élevés, notamment pour certains secteurs comme l’automobile, l’acier et l’aluminium.
Par exemple, pour de nombreux produits automobiles, la valeur du contenu (VCR) est passée de 62,5% dans l’ALENA à 75% dans le ACEUM.
En outre, pour obtenir l’origine, les producteurs automobiles doivent utiliser de l’aluminium et de l’acier de la région à hauteur de 70% de la valeur des achats, et l’origine n’est conférée que si le métal est fondu et coulé sur le territoire de l’une des parties.
En outre, le ACEUM établit également un critère de teneur en valeur de la main-d’œuvre (LVC) pour conférer l’origine dans le secteur automobile.