Depuis 2017, le principal changement dans le secteur du transport maritime au Mexique est d’ordre institutionnel, selon une évaluation de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
En 2021, le ministère de la Marine (Semar) a remplacé le ministère des Infrastructures, des Communications et des Transports (SICT) et a pris en charge l’administration et la réglementation du secteur.
En conséquence, depuis 2021, le SEMAR est l’autorité maritime et portuaire nationale.
La Coordination générale des ports et de la marine marchande (CGPMM), qui appartenait à la SICT, a été transférée à la SEMAR.
En son sein, la CGPMM est composée de la Direction générale du développement et de l’administration portuaire, de la Direction générale des ports (DGP) et de la Direction générale de la marine marchande (DGMM).
Le transport maritime est régi par la loi de 2006 sur la navigation et le commerce maritimes, la loi de 1993 sur les ports et leurs règlements respectifs.
Un nouveau règlement de la loi sur les ports a été publié en 2021, abrogeant le règlement de 1994, afin, selon les autorités, de refléter principalement le changement institutionnel qui a eu lieu dans le secteur.
Le service international (en eau profonde) est fourni selon le principe de réciprocité. Aucune autorisation n’est requise.
Transport maritime
Les compagnies maritimes étrangères doivent être représentées par un agent maritime (agente consignatario) dans chaque port mexicain où elles opèrent ; la DGMM autorise et enregistre les agents maritimes.
51 % du capital des compagnies maritimes établies au Mexique et assurant un service international (en haute mer) doit être national.
Toutefois, les étrangers peuvent obtenir une participation plus élevée, même de 100%, sous réserve de l’approbation de la Commission nationale des investissements étrangers (CNIE).
Le transport de marchandises et de personnes dans les eaux juridictionnelles et les services de cabotage doivent être assurés par des compagnies maritimes sous contrôle mexicain (51 % du capital) et sur des navires mexicains.
Dans le cas du cabotage, s’il n’y a pas de compagnies maritimes ou de navires mexicains ou s’ils ne sont pas en mesure de fournir le service, la DGMM peut autoriser des compagnies maritimes et/ou des navires étrangers à effectuer ces opérations.
Dans ce cas, la DGMM délivre un permis de navigation temporaire, d’une durée initiale de trois mois, qui peut être renouvelé pour une durée maximale de deux ans.
À l’issue de ces deux années, pour continuer à fournir des services de cabotage, le navire étranger doit battre pavillon mexicain.