Quelle est la valeur ajoutée de la Chine dans les exportations manufacturières mexicaines? La réponse est 9,5%, selon les données les plus récentes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
D’une manière générale, le gouvernement mexicain cherche à augmenter la valeur ajoutée des exportations mexicaines. Pour ce faire, il cherche à encourager les investissements dans la production d’intrants et de composants. Cette stratégie se concentre principalement sur certaines industries telles que l’aéronautique, la construction navale, l’électronique, la fabrication électrique, la sidérurgie, la fabrication de produits métalliques et la construction.
La valeur ajoutée de la Chine
Une étude a révélé que l’augmentation des exportations du Mexique vers les États-Unis depuis 2018 était principalement due aux entreprises dont les chaînes d’approvisionnement sont liées à la Chine et au reste de l’Asie.
Les données de l’OCDE indiquent une augmentation de la part de la valeur ajoutée de la Chine incorporée dans les exportations des pays tiers. Cette croissance reflète son influence dans les chaînes de valeur mondiales.
Dans le secteur manufacturier vietnamien, les intrants intermédiaires en provenance de Chine représentaient 18,5% de la valeur ajoutée des exportations en 2020. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 15,2% enregistrés en 2017.
La part de la Chine dans la valeur ajoutée des exportations manufacturières du Mexique a également augmenté. Au cours de la même période, elle est passée de 8,1 à 9,5%.
En outre, un rapport de la Commission d’examen de l’économie et de la sécurité États-Unis-Chine met en garde contre un éventuel transbordement illégal. Selon cette analyse, certaines exportations chinoises pourraient encore entrer aux États-Unis par des marchés intermédiaires.
Enfin, l’OCDE a développé le concept de commerce en valeur ajoutée (TiVA). Cet outil est essentiel pour analyser et comprendre le fonctionnement des chaînes de valeur mondiales.
Intégration régionale
Au niveau mondial, le ministère mexicain des finances et du crédit public (SHCP) considère que la relance économique de la Chine et l’adoption de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle dans la productivité américaine pourraient améliorer les perspectives du commerce international et la demande de produits mexicains.
Ainsi, le SHCP est convaincu que le Mexique continuera à bénéficier de son intégration avec la région nord-américaine et du Traité entre le Mexique, les États-Unis et le Canada (ACEUM), en maximisant les opportunités dans les secteurs clés et en renforçant sa position dans les chaînes d’approvisionnement du bloc.